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mercredi, 22 octobre 2014 09:09

Les Plantations Ail Oye, pour déguster l’ail du Québec

Pour une deuxième saison, Les Plantations Ail Oye, situées à Richelieu, offrent aux consommateurs de l’ail du Québec. Ce produit d’une qualité irréprochable, qui n’a rien de comparable avec l’ail de Chine vendu en épicerie, se déguste de mille et une façons. Voici cinq bonnes raisons d’en faire provision.

1. Un « super-aliment »

 

L’ingrédient actif de l’ail, l’allicine, a de nombreux bienfaits sur le corps humain. En plus de favoriser le bon fonctionnement du cœur et du système immunitaire, il contribue à maintenir une bonne circulation sanguine. Puissant antibiotique, il aide l’organisme à combattre les microbes et à les empêcher de se reproduire. Il a également la capacité de réduire le taux de cholestérol et aide à régulariser le taux de sucre dans le sang.

Ces vertus médicinales de l’ail, Caroline Nadeau, propriétaire des Plantations Ail Oye, les a découvertes en faisant des recherches pour trouver quoi planter dans ses champs. Il y a six ans, avec son conjoint, elle a acheté une maison située sur une terre de dix arpents. Monsieur étant propriétaire d’une compagnie d’excavation, ils avaient besoin de place pour la machinerie. Ils s’étaient promis de trouver une façon d’exploiter ces champs afin de pouvoir en vivre un jour. Pendant son congé de maternité, Caroline a fait de nombreuses recherches afin de tirer profit de ses terres. C’est à ce moment qu’elle a découvert que l’ail était une plante médicinale qui poussait facilement au Québec et que seulement 10 % des besoins étaient comblés. « Pour ma première saison, en 2013, j’ai planté 23 000 plants. Ils se sont vendus comme des petits pains chauds en seulement huit fins de semaine. J’avais tout le temps du monde chez nous! », affirme-t-elle.

2. Une longue durée de conservation

L’ail de Caroline Nadeau est frais, croquant et juteux; rien à voir avec ce qui se trouve en épicerie. Sans produit chimique, il n’est pas difficile à digérer et se conserve durant de nombreux mois. « J’ai fait des tests et mon ail, lorsque mis dans un sac de papier, à la noirceur, est bon pendant neuf mois. À l’air libre, il se conserve six mois », affirme la propriétaire des Plantations Ail Oye. De plus, en raison de sa grande fraîcheur, l’ail du Québec n’a rien perdu de ses vertus médicinales, contrairement à l’ail de Chine, qui a fait un si long voyage qu’il en a perdu ses qualités premières. Si l’ail du Québec est plus difficile à trouver, en revanche, il se conserve plus longtemps. Voilà une bonne raison d’en faire provision!

3. De multiples
usages

Largement utilisé en cuisine pour parfumer et rehausser les plats, l’ail a de nombreux autres usages… parfois plutôt surprenants. Parmi ceux-ci : frotter une gousse d’ail sur le cuir chevelu, en l’écrasant, permettrait de réduire la chute des cheveux; une tranche de gousse d’ail frottée sur les boutons d’acné serait un traitement topique efficace; étendre de l’ail écrasé directement sur un feu sauvage aiderait à diminuer l’enflure et la douleur.

Caroline avoue mettre de l’ail un peu partout. La propriétaire des Plantations Ail Oye, qui n’en est qu’à sa deuxième saison, se promet d’expérimenter davantage les usages de l’ail au cours des années à venir afin d’en retirer le maximum et d’en faire profiter les consommateurs.

4. Encourager le commerce local

L’an dernier, Caroline pensait pouvoir vendre ses tresses d’ail en épicerie. Elle a rapidement déchanté. « L’ail de Chine est vendu à des prix tellement bas que je n’arrive pas à faire compétition. Chez nous, personne ne travaille à dix sous de l’heure! », explique-t-elle.

Pour encourager le commerce local, rien de mieux que de se déplacer pour se rendre directement chez Caroline Nadeau, qui a ouvert un petit kiosque à la maison. « J’ai du monde de Montréal qui vient acheter mon ail », dit-elle. Les Plantations Ail Oye vendent également leur récolte dans un kiosque à Sainte-Madeleine et à la Ferme Guyon.

5. Investir dans l’avenir selon Les Plantations Ail Oye

Cette année, Caroline a 45 000 plants à écouler. Comme elle reçoit des téléphones de clients depuis déjà de nombreuses semaines, elle sait qu’elle n’aura pas de perte. L’an prochain, elle se promet d’avoir 60 000 plants. La jeune entrepreneure a également des projets plein la tête : « J’aimerais me construire une serre pour avoir une plantation d’ail des bois. J’ai également un autre champ dans lequel j’aimerais faire pousser du gingembre. J’ai fait un test avec 500 plants cette année, on va voir ce que ça va donner », dit-elle.

La demande des consommateurs est grande pour les récoltes des Plantations Ail Oye. Nous avons déjà hâte de voir où sera cette entreprise de la région dans cinq ans!

Julie Chaumont, inspiremag.ca