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mardi, 31 octobre 2017 07:33

Journées de grève dans les CPE : que font les parents?

Manifestation à Québec Manifestation à Québec Clément Allard pour la FSSS

Les quelques 11000 éducatrices affiliées à la CSN ont manifesté sous la pluie hier pour protester contre la détérioration de leurs conditions de travail et la lenteur des négociations avec le gouvernement du Québec. Avertis plusieurs jours à l’avance, les parents de 21000 enfants ont dû trouver une solution de rechange.  Conformément au mandat voté à 94%par les syndiquées, le comité national de négociation annoncera éventuellement cinq autres journées de grève à utiliser « au moment jugé opportun.  

La plupart des parents rencontrés appuient les efforts des syndiqués.  Les CPE sont perçus comme un service essentiel par certains. Le travail des syndiqués auprès de leurs enfants est  très apprécié et sous-estimé par le gouvernement selon plusieurs personnes interrogées.

Solutions de rechange ou « plan B »

Pour les parents qui devront faire des pieds et des mains pour trouver des solutions de rechange pour leur bambin, ces journées de grève à venir représentent un casse-tête.  

Pour une majorité de parents, il n’y aura pas d’autre choix que de prendre congé, à leur frais dans certains cas.  Certains parents rencontrés ont dit pouvoir demander à un grands-parents ou autre membre de la famille de prendre soin de leur enfant durant les jours de grève.  D’autres peuvent compter sur des amis.  Une maman a pu profiter du congé de maternité d’une copine.  Le temps donné aux parents pour se préparer à la grève a permis à plusieurs de mettre en place une journée de télétravail avec  leur employeur.

Consciente du dérangement occasionné aux parents, Louise Labrie, porte-parole du comité national de négociation des CPE de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN) a déclaré : « Ce n’est pas de gaieté de cœur qu’on fait la grève. Ça dérange les parents et les enfants. On aimerait bien mieux travailler, être auprès des enfants ».  

C’est plus de 400 centres de la petite enfance (CPE) qui ont été touchés par la journée de grève de lundi, dont 99 en Montérégie.

Les négociations entre le gouvernement et le syndicat des travailleuses de CPE sont interrompues depuis jeudi dernier et n'ont pas repris depuis ce temps. Il reste une dizaine de sujets sur la table, dont le régime de retraite, les assurances collectives et les salaires. Les travailleuses dans les CPE sont sans contrat de travail depuis 31 mois.