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mercredi, 08 août 2018 08:15

Crise du recyclage : Ricova poursuit Chambly

Les Villes de Chambly, Saint-Basile-le-Grand et Mont-Saint-Hilaire répondront conjointement à la poursuite intentée contre elles par Ricova, leur fournisseur qui récolte les matières recyclables.

L’entreprise réclame 70 000 $ aux trois municipalités afin d’éponger de lourdes pertes engendrées par la crise mondiale qui secoue l’industrie du recyclage. Leur contrat avec Chambly se termine en décembre 2018.

Selon le maire de Chambly, Denis Lavoie, la poursuite évoque la clause « Act of God» de son contrat afin d’obtenir une compensation financière. Au début de 2018, la Chine, le principal importateur des matières recyclables du Québec, a resserré drastiquement ses critères d'importation, fermant ainsi son marché à l'immense majorité des matières recyclées de la province. Devant l'absence de débouchés et devant composer avec une baisse phénoménale des prix sur les marchés, de nombreux centres de tri, dont celui de l’entreprise, ont fermé leurs portes.

« Nous contestons la notion Act of God. Nous ne croyons pas au caractère divin de la Chine» a lancé en sarcasme M. Lavoie.

Au début du mois de juin 2018, la Ville de Chambly avait reçu une lettre de Ricova demandant à la municipalité de renégocier à la hausse le contrat qui les unit.

Dans cette missive, Ricova demandait à être payée 70 $ la tonne au lieu de 5 $ la tonne. Chambly, comme Saint-Basile-le-Grand et Mont-Saint-Hilaire, avait refusé cette proposition. « Ils ne nous envoyaient pas de chèque quand ils faisaient de l’argent », a conclu M. Lavoie.