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Chambly_matin
 
vendredi, 19 octobre 2018 13:20

Le nouveau ministre Jean-François Roberge aura du pain sur la planche

Jean-François Roberge lors de son assermentation comme ministre de l'Éducation et de l'Enseignement supérieur. Jean-François Roberge lors de son assermentation comme ministre de l'Éducation et de l'Enseignement supérieur.

Le député de Chambly, Jean-François Roberge a été nommé ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur par le premier ministre François Legault hier.  Les attentes sont grandes pour l’enseignant du primaire qui préparait sa dernière rentrée scolaire il y a quatre ans à peine.

Visiblement ému au moment de prêter serment, monsieur Roberge a confirmé que le sentiment de changement perçu par les téléspectateurs était présent dans le salon rouge hier. « C’était comme si on ouvrait les fenêtres d’une pièce trop longtemps restée fermée.  On sentait une bouffée d’air frais entrer ».

Beaucoup de travail sur la planche

Même s’il visait ce poste depuis longtemps, il reconnaît que la charge de travail est considérable. « Je ne sais pas encore exactement ce qui m’attend.  Ça vient tout juste d’arriver » admet le père de famille.  Bien que sa femme et ses deux filles demeureront dans la région, lui devra maintenant rester à Québec de façon presque permanente. « Les députés doivent être sur place seulement quand l’assemblée siège, mais les ministres doivent être là toutes les semaines.  C’est certain que je vais voir moins ma famille au cours des prochaines années » explique-t-il.

C’est dès mardi soir que le chef de la CAQ a signifié à son député qu’il se verrait confier la responsabilité du deuxième plus important ministère de la province derrière celui de la santé.  « J’avais des indices dans les jours précédents, mais c’est mardi, après l’assermentation que monsieur Legault m’a indiqué mon mandat et ses attentes précises » explique monsieur Roberge.  Questionné sur les possibles jeux de coulisses et changements de ministres éventuels jusqu’au dévoilement du cabinet, il répond « J’ai entendu dire que ça se faisait dans les anciens gouvernements, mais pas nous.  Monsieur Legault savait qui il voulait et ça n’a pas changé ensuite. »

Plus de résultats pour Chambly

Bien que certains citoyens de Chambly aient dit craindre de perdre au change avec la nomination de Jean-François Roberge à un poste de ministre, celui-ci se montre rassurant. « Chambly sera mieux traitée, mieux servie qu’avant.  Physiquement je vais être moins présent dans le comté, donc en apparence ce sera une diminution, mais dans les faits, dans les services, il y aura des gains » assure le vétéran de la joute parlementaire.

Les membres de ce gouvernement de recrues, où tous sauf François Legault et Marguerite Blais accèdent pour la première fois au poste de ministre, sont « jeunes, mais expérimentés dans leur domaine même si inexpérimentés en politique.  Ce qui peut être un atout » selon le nouveau ministre.  Le nouveau conseil des ministres représente « la modernité, la nouveauté et la compétence » affirme celui qui aura le mandat de réaliser les ambitieuses promesses électorales de la CAQ en éducation.   « L’histoire nous jugera » conclut-il.

Marie-Eve Ducharme