Cette entente de recherche impliquera l’installation du dispositif dans des municipalités participantes.
L’agrile du frêne a été accidentellement introduit en Amérique du Nord en provenance d’Asie. Malheureusement, il est entré dans un écosystème qui présentait peu de menaces pour lui : les facteurs de régulation naturelle de sa population sont absents en Amérique du Nord, lui laissant la chance de se disséminer rapidement et très efficacement. La technologie utilisée ajoute un obstacle important à la multiplication de l’agrile du frêne et, combiné à d’autres traitements et outils de gestion, pourrait contribuer à ralentir la progression de cet insecte.
L’agrile du frêne pond ses œufs sur l’écorce des arbres. Les larves y creusent des galeries qui nuisent à la circulation de la sève, ce qui finit par tuer l’arbre. Les insectes adultes, longs de 1,4 à 1,5 cm (environ le diamètre d’une pièce de dix cents) émergent de l’arbre au début de l’été. Les pièges sont suspendus dans la cime des arbres peu avant la période de vol, dès la mi-juin dans la région de Montréal. L’abattage des arbres dont l’infestation est trop avancée pour procéder à un traitement s’effectue entre la mi-octobre et la mi-mars. L’agrile du frêne a déjà causé la perte de plusieurs millions de frênes aux États-Unis et au Canada.