Une police politique
Le potentiel retrait de la Ville de Chambly de la Régie de Police Intermunicipale Richelieu-Saint-Laurent inquiète monsieur Picard. « Je suis inquiet d'un maire ancien policier qui souhaite avoir sa propre police », déclare-t-il. « Lorsqu'on connaît le dossier des mises en demeure, je ne crois pas que ce soit souhaitable que ce maire ait le contrôle de la police », ajoute-t-il. Christian Picard avance que « Nous savons que l'équipe du maire et l'équipe du député Roberge contiennent les mêmes personnes », ce qui lui fait suggérer une potentielle connivence « deal » advenant une victoire de la CAQ. « Je pense qu'ils vont lui donner son poste de police » avance-t-il.
Devant ces allégations, le maire Denis Lavoie a répondu « Aller en politique c'est être sérieux. On ne peut pas se contenter de lancer des phrases en l'air pour attirer l'attention. Est-ce que sa campagne va si mal que cela? » a-t-il conclu. De son côté, le député sortant, Jean-François Roberge s'est contenté de répéter ses engagements envers la population. « Moi j'ai un deal avec les citoyens pour la venue d'un secondaire 4 et 5 à Chambly. J'ai un deal avec les citoyens pour une gare du REM à Chambly. J'ai un deal avec les citoyens pour le retour des services au CLSC. J'ai un deal avec les citoyens pour l'élargissement de la 30 et de la route 112. Si d'autres personnes voient des deals ailleurs, ils ont beaucoup d'imagination. »
Un député passif
Christian Picard se montre très critique envers le travail accompli par l'actuel député Jean-François Roberge « C'est un député passif qui ne va pas en profondeur. Il prend des belles photos et il s'en va. Il fait un téléphone et c'est tout » déclare-t-il. « C'est moi qui ai dénoncé l'état de nos écoles, qui sont vétustes et ont besoin de 15 millions en réparation. Le député n'en savait rien » affirme-t-il. Le candidat du PQ déclare que « C'est moi et Nicolas Dionne qui avons rencontré le PDG de la Montérégie-Centre au sujet du CLSC. Lui, il a juste téléphoné au ministre qui ne l'a même pas rappelé. »
Monsieur Picard ajoute « ma façon de faire c'est d'aller au fond des choses. Je suis actif. Je suis avec le monde. » Il reproche à monsieur Roberge de ne pas prendre position sur des dossiers épineux pour « ne pas se mouiller ». « C'est Véronique Hivon, une députée de Joliette, qui a défendu la maison Boileau parce que Jean-François Roberge ne voulait pas la défendre » lui reproche-t-il.
Monsieur Picard affirme par ailleurs que grâce à ses pressions, il aurait obtenu une promesse de la part du PDG de la Montérégie-Centre de rétablir les services de l'infirmière au triage au CLSC de Richelieu, dont l'abolition plus tôt cet été avait donné lieu à la fermeture du sans rendez-vous pour les patients orphelins en guise de protestations de la part des médecins. Il nous a été impossible de confirmer cette information.
Marie-Eve Ducharme
jeudi, 13 septembre 2018 08:17
Christian Picard s'en prend au député Roberge et au maire de Chambly
Le candidat du parti québécois (PQ) Christian Picard ne mâche pas ses mots vis-à-vis du député sortant de la Coalition Avenir Québec (CAQ) Jean-François Roberge. Accusant celui-ci d'être passif et de ne pas connaître ses dossiers en profondeur. Il a aussi vivement critiqué au passage le maire de Chambly, Denis Lavoie. Monsieur Picard a parlé d'une possible connivence entre l'équipe du maire et celle du député Roberge.
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