Une trentaine de groupes sont prévus en ce moment pour les consultations. Parmi eux, aucune commission scolaire membre de la Fédération des commissions scolaires du Québec ni aucun regroupement régional ne seraient convoqués. « C’est totalement inadmissible. Les situations particulières de chaque territoire ne pourront pas être prises en compte par le ministre Roberge et les parlementaires. Comment prétendre vouloir faire un changement de cette importance sans écouter toutes les parties concernées? Comme dans d’autres dossiers, le ministre de l’Éducation est convaincu d’avoir raison et il va de l’avant sans considérer l’avis des acteurs du milieu, devant être ses partenaires. Un gouvernement des régions doit tenir compte de celles-ci », a déclaré Hélène Roberge, présidente de la Commission scolaire des Patriotes, par communiqué.
Ce projet de loi, déposé par le ministre de l’Éducation et député de Chambly, Jean-François Roberge, modifierait la Loi sur l’instruction publique relativement à l’organisation et à la gouvernance scolaire. Il vise à transformer les commissions scolaires en centres de services.