Mal tourner, ça veut dire une autre élection en faveur du Parti Républicain. Le parti à Bush. Le parti qui gagne les élections plus souvent qu’autrement mais qu’on n’est pas capable de flairer ici. Le parti qui a pour candidat un autre produit de la Guerre Froide, un homme qui ne représente rien de nouveau, pas même la coupe de cheveux. Comment ? McCain ?…
Obama et Hillary inspirent
Il faut donner une chose aux Américains : ils ont de bons politiciens. Franchement, avouez que vous seriez plus portés à vous peinturer le visage aux couleurs d’Obama ou de Clinton si vous habitiez aux États-Unis qu’aux couleurs de Stéphane Dion, Stephen Harper ou Gilles Duceppe, au Canada. Est-ce que ce sont les politiciens américains qui sont plus charismatiques ou nos politiciens qui manquent de mordant ? Un peu des deux. Reste que dans le cas d’Obama, qui devrait d’ailleurs devenir le prochain Président, on a quasiment l’impression de revivre l’époque où les beaux discours de John F. Kennedy et Martin Luther King faisaient vibrer les foules. Certes, la fibre patriotique américaine joue pour beaucoup dans cette grande fête politique, reste que les candidats sont de qualité cette année, particulièrement du côté démocrate. Seul problème par contre : Dans l’éventualité qu’Obama remporte l’investiture, les partisans d’Hillary seront-ils portés à aller de l’autre côté de la clôture, avec les Républicains, que les partisans d’Obama, si Hillary remporte la victoire ? Un seul danger guette le clan démocrate et c’est la division. Le perdant de la course à l’investiture devra marcher sur son orgueil et se rallier à l’autre candidat, sinon ça pourrait mal tourner.