M. Landry a affirmé qu’un éventuel gouvernement péquiste déclencherait un référendum le plus tôt possible, et a dit qu’il se conformerait à la proposition formulée par l’exécutif du parti pour qu’on inscrive dans le programme que ce référendum soit tenu “durant la première moitié du mandat” d’un éventuel gouvernement du PQ. Le Parti québécois fera en sorte que des observateurs étrangers soient sur place afin de surveiller le déroulement du scrutin. De plus, la loi référendaire pourrait être modifiée afin de mieux policer les dépenses permises au deux camps. En 1995, le clan fédéraliste avait dépensé neuf fois plus d’argent que le camp du Oui pendant la campagne référendaire.
dimanche, 17 octobre 2004 20:00
Landry s’engage à tenir un référendum hâtif si son parti revient au pouvoir
L’élection d’un gouvernement du Parti québécois amènera la tenue d’un référendum hâtif sur l’indépendance du Québec, malgré les risques qu’une telle opération soulève. Le chef du parti, Bernard Landry, en a donné l’assurance hier au terme du Conseil national qui a réuni 400 militants du Parti québécois en fin de semaine en Estrie.
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Archives nationales