En entrevue au journal en février dernier, M. Roberge tenait à rappeler que l’élargissement du tronçon de la route 112 entre Chambly et l’autoroute 30 ne faisait pas partie de ses engagements électoraux, bien qu’il supportait toujours le projet. « Ce n’était pas un engagement électoral de faire ça, mais plutôt de revoir la gouvernance régionale en transport. J’ai essayé dans le dernier mandat d’obtenir l’élargissement de la 112 pour comprendre qu’au fond, c’était la structure régionale montréalaise qui empêchait les maires de la rive sud de bien desservir leurs citoyens », avait-il alors déclaré.
M. Roberge soutient que le ministère des Transports travaille actuellement sur un scénario dans ce sens, soit en modifiant éventuellement la gouvernance régionale en transport pour que la planification de l’élargissement d’une telle route incombe plutôt aux municipalités.
Pourtant, durant la précédente campagne électorale provinciale, il avait répondu à son adversaire Christian Picard concernant ses intentions politiques: «J'ai un deal avec les citoyens pour le retour des services au CLSC. J'ai un deal avec les citoyens pour l'élargissement de la 30 et de la route 112. Si d'autres personnes voient des deals ailleurs, ils ont beaucoup d'imagination. »
Ce plan d’investissements pour la Montérégie annonce tout de même divers travaux de pavage, d’entretiens et de construction à la hauteur de 515 millions de dollars. Il est notamment prévu des travaux d’asphaltage de l'autoroute 30, en direction est, entre la route 116 et l'autoroute 20, à Boucherville et à Saint‑Bruno‑de‑Montarville.
Par voie de communiqué, M. Roberge a aussi tenu à rappeler les avantages éventuel sur la circulation de la route 112 qu'apporterait la construction d’une gare du Réseau Électrique Métropolitain (REM), aux abords de l’autoroute 10 et 35.
Félix Lebel