Le député a également été particulièrement interpellé par les nombreux témoignages de mésaventures vécues par les aînés dans le réseau de la santé. Il a notamment été question de frais accessoires «déguisés», des heures d’ouverture trop restreintes des CLSC ainsi que du manque de disponibilité des médecins de famille. «Dans tous les cas, on parle d’obstacles importants à l’accès au système de santé pour nos aînés. C’est grandement insécurisant pour eux, surtout que les soins augmentent généralement en vieillissant. Les aînés doivent pouvoir avoir confiance en leur système de santé».
Aussi, le député avoue avoir trouvé éprouvante la portion de la consultation portant sur la maltraitance envers les aînés. «Nos aînés ont pris soin de nous. Ce sont eux qui ont fait de nous ce que nous sommes aujourd’hui. Jamais on ne pourrait imaginer qu’ils puissent être victimes de maltraitance. Pourtant, cette problématique est bien réelle». Le député a été particulièrement ébranlé par le témoignage d’une dame victime de chantage psychologique de la part de sa fille. «Contraindre une personne âgée à agir contre sa volonté en la menaçant de la priver d’accès à sa petite fille, c’est révoltant», regrette le député.
Il a également pris bonne note de la demande de l’AQDR Monts et Rivières, qui demande le rétablissement du Conseil des Aînés, une instance qui conseillait autrefois le gouvernement du Québec sur les questions relatives au bien-être et aux conditions de vie des aînés. Selon M. Roberge, «plusieurs aînés ont eu l’impression – peut-être à raison d’ailleurs – de perdre leur voix au gouvernement lorsque le Conseil a été aboli. Pourtant, cette voix était essentielle».