Selon Mme Guay, c’est durant une discussion sur une question d’urbanisme que M. Lavoie a demandé qu’on lui donne une contravention. « Il a dit à un moment donné «Je veux plus l’entendre elle, donnez lui une contravention! ». Je n’en revenais pas, c’était une façon pure et simple de me museler », a-t-elle déclaré en entrevue au Chamblymatin.com
L’ancienne conseillère avait alors décidé de contester cette amende devant la cour municipale, qui l’avait finalement déclaré coupable en octobre 2018 et obligée à payer un montant de 149 $.
Face à cette décision, Mme Guay avait ensuite porté sa cause en appel, dont le jugement devait se faire entendre prochainement. Les poursuites étant maintenant abandonnées, elle se dit très soulagée de la décision de la Commission municipale du Québec.
« Le fait que les tuteurs, qui sont des professionnels en matière de politique municipale, voient que cette contravention n’avait pas lieu d’être me montre que j’avais raison de contester. Ce n’est pas pour le petit montant de l’amende, mais pour le principe que je me suis battu. Un maire qui donne une contravention à une conseillère pour lui avoir coupé la parole est complètement absurde », a ajouté Francine Guay.
Ce n’est pas la première poursuite à être abandonnée par les tuteurs de la CMQ, qui avaient aussi obligé le conseil à faire de même en avril dernier, concernant deux cas de diffamations commises sur les réseaux sociaux par des citoyens.
Félix Lebel