Tout d’abord acceptée, la demande de résidence permanente de Madame Thewys et de son fils, a été révoquée lorsque ceux-ci se sont retrouvés sans parrainage. Plusieurs démarches ont été entreprises depuis le début de l’année pour demander une révision de cette décision pour motif humanitaire. Une pétition en ligne a recueillie plus de 1700 signatures.
C’est suite au dépôt de cette pétition à la Chambre des communes et à ce qu'il considère comme de l'inertie de la part du gouvernement que le député de Chambly-Beloeil a décidé d’intervenir durant la période des questions. Il a sommé formellement le premier ministre de s’engager à réviser la décision et permettre à Sophie Thewys et son fils de rester au pays.
Un accident tragique
Originaires de la Belgique, Madame Thewys et son fils se trouvent dans ce bourbier administratif suite l’accident tragique qui a causé la mort de son conjoint le 24 décembre 2016. Alors que la mère de 83 ans de Nicolas Faubert tentait de se stationner dans l’entrée avant le réveillon de Noël, elle a perdu le contrôle de la voiture et s’est mise à accélérer au lieu de reculer. Monsieur Faubert a glissé sous la voiture et a succombé à ses blessures.
Le couple s’était rencontré au Togo, en Afrique, où tous deux travaillaient. Ils avaient choisi de venir s’établir au Canada en 2014, année où la demande de résidence permanente a été déposée. Ensembles pendant plus de dix ans, ils ont eu une fille, maintenant âgée de six ans.
Obligation pour le parrainage
Selon le site internet d’Immigration Canada, la personne qui fait une demande de parrainage pour un proche doit signer un document dans lequel il promet de subvenir financièrement aux besoins essentiels de l’époux et de ses enfants à charge. Cet engagement oblige aussi le répondant à s’assurer que les personnes parrainées n’auront pas à demander une aide financière au gouvernement. Pour un époux ou un conjoint, la durée de l’engagement est de trois ans à partir de la date d’obtention du statut de résident permanent.
Madame Thewys aurait déjà démontré au ministère de l’immigration avoir les moyens financiers de subvenir à ses besoins et à ceux de sa famille pour les trois prochaines années. De plus, la fille du couple a hérité de la résidence familiale suite au décès de son père.