C’est la direction générale de la Ville qui est maintenant chargée de trouver la meilleure façon d’appliquer cette nouvelle mesure qui devrait être effective à partir du 1er janvier 2020.
« C’est une recommandation de la Communauté métropolitaine de Montréal qui a beaucoup de sens si on veut pouvoir aider l’environnement. On va donc élaborer un plan et le mettre en application en janvier 2020. », a confirmé le maire suppléant Jean Roy en entrevue.
La Ville compte toutefois donner un certain temps d’adaptation aux entreprises qui devront se conformer au prochain règlement et en même temps écouler leur stock de sacs plus minces.
En visant ainsi les «sacs de plastique à usage unique», la Ville s’attaque d’abord aux sacs qui sont généralement trop minces pour être utilisés plusieurs fois. La municipalité pourrait donc instaurer un seuil d’épaisseur minimale pour les sacs comme c’est le cas à Montréal.
La forme exacte que prendront ces mesures est donc pour l’instant à l’étude, mais la Ville se dit ouverte à étendre ces interdictions aux objets de consommations courantes comme les pailles et les fourchettes de plastique.
Cette résolution, votée à la séance du conseil de Ville du 4 juin dernier, s’ajoute à la volonté du gouvernement fédéral d’interdire la distribution de plastique à usage unique au Canada dès 2021.
La Municipalité va donc devancer l’échéancier prévu par le gouvernement fédéral, sans toutefois étendre son règlement aussi loin que la mesure annoncée par le premier ministre Justin Trudeau.
Quant aux mesures sur la restriction de l’utilisation des pesticides sur le territoire chamblyen, la Ville va s’inspirer des quelque 140 Municipalités québécoises qui ont emboîté le pas tel que Boucherville, Brossard et Beloeil.
Les pesticides chimiques comportent plusieurs catégories de produits tels que les fongicides, les herbicides et les insecticides. Plusieurs municipalités telles que Montréal ont toutefois prévu des mesures d’exception, par la délivrance de permis spéciaux, lors de cas particuliers.
Félix Lebel