Lors du changement d’heure, il est conseillé de profiter de ce moment de l’année afin de vérifier le bon fonctionnement de vos avertisseurs de fumée et de procéder au changement de leurs piles. Une fois les piles remplacées, appuyez sur le bouton d’essai pendant quelques secondes.
Le service incendie de Chambly déplore que lors de leurs visites de prévention résidentielles, ils constatent qu’encore plusieurs domiciles du secteur possèdent un avertisseur de fumée déficient.
<<Il y a environ 18 % des avertisseurs qui ne fonctionnent pas et 32 % qui ont plus de 10 ans et qui risquent de ne pas bien fonctionner. >> mentionne Claude Fortin, directeur adjoint du service incendie de la Ville de Chambly.
Voici comment choisir le bon détecteur de fumée selon le ministère de la Sécurité publique du Québec :
•l’avertisseur de fumée à ionisation est le plus courant. Il s’installe près des chambres à coucher.
• L'avertisseur de fumée à cellule photoélectrique s'installe près de la cuisine, de la salle de bain et des appareils de chauffage, car il déclenche moins d'alarmes inutiles causées par les vapeurs d'humidité ou de cuisson.
• L’avertisseur muni d’une pile longue durée au lithium constitue un choix avantageux. La pile, située dans un compartiment scellé, a une durée de vie de dix ans.
• Si un occupant est sourd ou malentendant, il est recommandé d’installer des avertisseurs de fumée qui combinent une lumière stroboscopique et du son.
•Dans les constructions neuves, l’avertisseur de fumée doit être relié au système électrique. Il devrait idéalement contenir une pile d’appoints en cas de panne de courant.
•Le logo « ULC » du Laboratoire des assureurs du Canada doit apparaître sur l’avertisseur de fumée, indiquant qu’il répond aux normes canadiennes.
Rappel important, l'avertisseur de fumée ne détecte pas le monoxyde de carbone. Seul un avertisseur de monoxyde de carbone (CO) peut le faire.
Texte de Mathieu Tye