Dans les villages, elle se déroule à l’église mais pour les gens des campagnes, ceux-ci se retrouvent dans les écoles rurales. Dans la petite école de rang, parents et enfants s’y rendent pour prier. C’est souvent l’institutrice qui dirige la prière puis les chants. Après la récitation du chapelet, pendant que le soir tombe, les voix d’enfants et parents chantonnent de beaux cantiques : C’est le mois de Marie, c’est le mois le plus beau! À la Vierge chérie, chantons ce jour nouveau… Certains agriculteurs, trop loin des écoles de rang, se rassemblent aux croix de chemin. La paroisse Notre-Dame-de-Bonsecours compte quatre croix de chemin et ce, dès 1878.
Le mois de Marie, le plus ancien des mois consacrés, voit le jour à Rome, au XVIIIe siècle, d’où il se diffuse dans les États Pontificaux, puis dans le reste de l’Italie et enfin dans toute la catholicité. Les Jésuites sont ceux qui en feront le plus la promotion. La tradition stipule que chaque jour du mois du mai, les fidèles méditent une vérité de la vie chrétienne en fonction de laquelle ils s’imposent une pratique particulière, puis font une invocation et chantent un cantique à Marie. Aujourd’hui, dans de nombreuses paroisses, le mois de mai est toujours consacrée à la Vierge Marie. Cependant, pour certains, le mois de mai leur apporte une certaine nostalgie du temps passé et de nombreux souvenirs d’enfance.
Par Marie-Claude Dauray
Source : SHSC
mercredi, 18 mai 2005 20:00
Quand le mois de mai était le mois de Marie
Au XXe siècle, les villageois consacrent le mois de mai à la Vierge Marie. C’est une tradition à laquelle ils sont très attachés et se font un devoir d’y participer. Tous les soirs de la semaine, après une dure journée de travail, une célébration a lieu qui devient également une occasion de rassemblement.
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Histoire