Aux environs de 1755, elle exploite plusieurs autres moulins sur les seigneuries acquises par son père dans la région du Richelieu et habite Chambly. Rare femme d’affaires au XVIIIe siècle, Louise de Ramezay a exploité avec succès les moulins à scie dont elle avait hérité.
Par Marie-Claude Dauray.
mercredi, 13 octobre 2004 20:00
Une femme marginale au 17e siècle
En 1704, le onzième gouverneur de Montréal, Claude de Ramezay, a à sa charge plusieurs fonctions importantes dont celle de défendre la colonie contre les attaques des colonies anglaises au sud et de protéger les intérêts français dans la région environnant les Grands Lacs. Quand il meurt en 1724, criblé de dettes, il laisse dans le deuil sa femme Marie-Charlotte Denys de La Ronde, fille d’une des grandes familles de la Nouvelle-France et de nombreux enfants. Néanmoins, Ramezay leur lègue, entres autres, les seigneuries de Sorel, Ramezay et Monnoir ainsi que deux moulins, dont un érigé à Saint-Mathias. C’est sa fille, Louise de Ramezay, une femme marginale pour son époque, qui exploitera la scierie familiale.
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