On est tous pareil, on fait tous partie dans la même gang. On se salue même si on ne se connaît pas. On se klaxonne entre inconnus pour célébrer chaque but, chaque victoire. Un pour tous, tous pour un. Bonne saison.
100 ans de fierté
Nos Glorieux sont de retour pour une 100e saison. Un party qui commence ce soir à Buffalo. Et avec les récentes annonces de l’organisation, qui construira et entretiendra des patinoires extérieures ultramodernes, qui s’impliquera plus que jamais dans la communauté et qui fera, finalement, le travail que le gouvernement ne fait pas, on n’a jamais été aussi heureux de retrouver le CH. Le moins qu’on puisse faire, c’est d’espérer très fort une 25e Coupe Stanley. Le Canadien qui revient, ça ne veut pas juste dire plus de soirées devant la télé. C’est une passion renouvelée pour un peuple dont les fiertés communes se font de plus en plus rares. Un élément central du tissu social québécois. Une représentativité unique dans une société où le cynisme envers nos représentants politiques a atteint son paroxysme, où on ne sait plus vers où regarder pour apprécier l’image qu’on fait de nous. Mais au-delà de la fierté, le Canadien, c’est l’unité. Car on a beau parler français, anglais, arabe ou italien ; on a beau être blancs, noirs, jaunes ou mauves picotés, ça change rien. Avec le chandail bleu-blanc-rouge sur le dos, il n’y a plus de différences, plus de jugements de valeur.