Jean-François Roberge condamne cette taxe ajoutée à l’immatriculation «et sournoisement imposée dans le cadre du projet de loi 76, présentement à l’étude à l’Assemblée nationale ». Destinée au financement du transport en commun, cette nouvelle contribution serait décrétée par la Communauté métropolitaine de Montréal, par règlement, sur l’ensemble de son territoire, qui comprend Chambly, Saint-Basile-le-Grand, Carignan, Richelieu et Saint-Mathias-sur-Richelieu. « Il faut lutter contre les émissions de gaz à effet de serre en développant les moyens de transports collectifs, mais ce ne sont pas aux citoyens de la classe moyenne, déjà surtaxés, de payer la note» soulève le député de Chambly.
M. Roberge critique le fait que le gouvernement tente de calquer le modèle montréalais à l’ensemble de la Montérégie. « Une taxe similaire existe déjà à Montréal, mais la réalité de la Ville est totalement différente de ce qui se vit en Montérégie, avance le député. À Montréal, le transport en commun est extrêmement développé, avec de nombreux circuits d’autobus et de métro, et accessible à tous et convenable pour tous les horaires. Ce n’est pas le cas en Montérégie ».