De son côté, la mairesse de Saint-Mathias-sur-Richelieu, Jocelyne G. Deswarte, s’est faite plus discrète quant à ses intentions. « Nous n’avons pris aucune décision. Nous devons en parler en réunion avant de prendre position. Il est certain que nous regardons faire Chambly» a-t-elle simplement indiqué.
Hier, lors d’une assemblée spéciale, la Ville de Chambly a demandé officiellement à la Ministre de la Sécurité publique qu’elle ordonne à la Sûreté du Québec de patrouiller sur le territoire de Chambly à partir du 1er janvier 2016.
Le 2 mai 2014, la Régie intermunicipale de police Richelieu-Saint-Laurent a été dissoute. Le conseil de Ville de Chambly avait alors voté pour le non-renouvellement de l’entente entre les 17 municipalités membres. Elle avait aussi annoncé la création de son corps de police municipal. Plus tard dans le même mois, Richelieu avait officiellement demandé à Chambly une desserte policière par le futur service de police municipal de Chambly. Saint-Mathias-sur-Richelieu avait fait de même le 9 juin 2014. Le 9 mai 2015, par lettre, Lise Thériault, a refusé de donner son autorisation à la Ville de Chambly de lancer son service de police municipal. La municipalité de Chambly, par le biais de ses procureurs, a déposé, le vendredi 5 juin dernier, une requête introductive d’instance en nullité à la Cour supérieure du Québec dans ce dossier. La Ville conteste la décision de la ministre de la Sécurité publique. Comme les procédures n’avancent pas assez rapidement pour que la cause soit entendue d’ici la fin de 2015 (fin de l’entente prolongée avec la Régie), Chambly tente maintenant de faire bouger la ministre en réclamant une desserte policière de la Sûreté du Québec.