On se souviendra que le ministre Yves Bolduc avait déclaré récemment à l’Assemblée nationale qu’il avait l’intention de respecter la volonté du milieu de la Commission scolaire des Patriotes. Dans une lettre acheminée au début décembre, la présidente de la Commission scolaire des Patriotes, Hélène Roberge, avait demandé une rencontre avec M. Bolduc afin de lui soumettre toutes les raisons pour lesquelles ce redécoupage n’était pas une bonne idée.
Si le scénario initial du ministre de l’éducation retranchait les territoires des municipalités de Saint-Bruno-de-Montarville et de Boucherville pour les ajouter à la Commission scolaire Marie-Victorin, d’autres avenues semblaient envisagées. Le 9 décembre, les membres du comité d’établissement de l’école de Bourgogne de Chambly apprenaient que la Commission scolaire Marie-Victorin envisageait plutôt l’annexion des villes de Chambly et Carignan. Informé de cette volonté, le comité a voté une motion indiquant que le conseil d’établissement désirait le statut quo quant à la délimitation du territoire. Au même moment, les commissaires de la CS Marie-Victorin votaient également pour le maintien du territoire actuel.
Content de la tournure des événements, Jean-François Roberge ne cachait tout de même pas son incrédulité devant cette nouvelle volte-face du ministre. «C’est quand même incroyable qu’il ait fallu travailler aussi fort simplement pour faire entendre raison au ministre!», a-t-il lancé.