«D’abord, contrairement à ce qu'ont laissé entendre les élus de la ville de Carignan et les conseillers de l’opposition de la ville de St-Bruno, ce sont les citoyens de notre quartier qui sont à l’origine de cette démarche et la Ville de St-Bruno n’a fait que répondre à notre demande, en conformité avec le Guide sur les Annexions publié par le MAMOT (Ministère des Affaires Municipales et de l’Organisation du Territoire ). Il est donc faux de laisser entendre que la Ville de St-Bruno est à l’origine de la démarche ou qu’elle cherche à arracher à la ville voisine des morceaux de son territoire », peut-on y lire.
Les signataires indiquent que cette démarche est axée sur la qualité de vie au quotidien, ce qui se traduit par l’accès à une bibliothèque ou à un aréna, des cours de natation et la pleine appartenance à une communauté. «Cette communauté Carignoise dont nous ne pourrons jamais faire partie parce qu'elle se trouve à plus de 10 kilomètres de chez nous. Un simple coup d’œil à la carte de la région permet de comprendre l’absurdité de la situation dans laquelle notre quartier se trouve. Il faut cesser de nous prêter des intentions qui vont au-delà des motifs invoqués dans notre demande; nous désirons simplement que soit corrigée une grossière et
évidente anomalie territoriale.»
Comme on le sait, un groupe de citoyens a déposé, le 5 mai dernier lors d’une séance extraordinaire du conseil municipal de la Ville de Saint-Bruno-de-Montarville, une pétition signée par 165 résidants carignanois qui réclament l’annexion de leur quartier situé au sud de la route 116 et qui est enclavé dans la municipalité de Saint-Bruno. En plus de la totalité des membres du conseil de ville de Carignan, le conseil de la MRC de la Vallée-du-Richelieu a voté contre ce projet. Une pétition circule actuellement à Carignan afin de s’opposer à ce projet.