« Il est plus que temps de voir les familles revenir au centre des préoccupations du gouvernement du Québec. Sous un gouvernement du Parti Québécois, celles-ci seront au cœur de notre action », a ajouté le député de Chambly, rappelant que la chef de l’opposition officielle, Pauline Marois, elle-même à l’origine de la création des Centres de la petite enfance dans les années ’90, en fait une priorité personnelle.
Pour ce faire, la députée d’Iberville et porte-parole de l’opposition officielle en matière de famille, Marie Bouillé, a réitéré l’engagement ferme du Parti Québécois d’offrir une place à contribution réduite dans les Centres de la petite enfance et en milieu familial à chaque enfant du Québec. « Le Parti Québécois s’engage à ce que, dès la fin d’un premier mandat du gouvernement du Parti Québécois, chaque enfant ait sa place », a-t-elle déclaré.
Une seule liste d’attente par région
Pour sa part, le député de Chambly et leader parlementaire adjoint de l’opposition officielle, Bertrand St-Arnaud, a rappelé à quel point inscrire son enfant sur une liste d’attente pour obtenir une place à contribution réduite est un véritable casse-tête pour beaucoup de parents parce que ce ne sont pas tous les services de garde subventionnés qui participent aux guichets régionaux centralisés. « Pour faciliter la vie des parents, sous un gouvernement du Parti Québécois, tous les milieux de garde subventionnés auront l’obligation de s’inscrire aux listes d’attente centralisées dans chaque région. Nous mettrons ainsi fin à une situation qui cause beaucoup de confusion et de frustration chez les parents : un seul appel sera nécessaire pour mettre le nom de son enfant sur la liste d’attente qui couvrira toutes les places subventionnées de la région », a-t-il expliqué.
« Une étude produite par la Chaire de recherche en fiscalité et finances publiques de l’Université de Sherbrooke établit très clairement que créer un réseau de services de garde adéquat qui répond aux besoins des parents et des enfants est un investissement payant pour une société. Investir dans nos enfants, ça rapporte et nous aurons la volonté politique de le faire! », ont conclu les députés Marie Bouillé et Bertrand St-Arnaud.