« La situation actuelle n'a pas de bon sens. Un journaliste, contrairement à un simple citoyen, ne peut même pas se présenter lui-même lors d'une demande de révision à la Commission d'accès à l'information. Il doit absolument être représenté par un avocat. Il en résulte un ralentissement du processus et de nombreux frais qui amènent bien des journalistes à abandonner leur demande de révision, privant ainsi le public de son droit à l'information. C'est totalement absurde et contraire à l'esprit de la loi. C'est aberrant et cette situation doit cesser rapidement! », a affirmé le député.
« Il y a 30 ans, le Québec s'est doté d'une loi d'accès à l'information qui garantit un droit fondamental : l'accès aux documents des organismes publics. La modification que nous demandons est assez simple, la Commission d'accès à l'information doit être incluse dans les cas où la représentation par avocat n'est pas obligatoire. Il ne peut pas y avoir deux catégories de citoyens devant la Commission d'accès à l'information, le simple citoyen et le journaliste », a-t-il poursuivi.
« Il y a urgence de modifier la loi. Le gouvernement peut compter sur notre entière collaboration pour mettre un terme à cette dérive avant l'ajournement des travaux parlementaires le 9 décembre prochain », a conclu le député.