Les représentations des deux parties sur cette requête ont été frappées d’une ordonnance de huis clos afin que, comme l’a expliqué le juge Pierre-Armand Tremblay, des informations confidentielles ne soient rendues publiques. Les plaidoiries sur cette requête seront entendues le 13 juin, en même temps que débutera le procès. Si la revendication devait être acceptée par le juge, c’est Me Nathalie Belley qui défendrait Stéphane Houle. Soulignons qu’en vertu d’un vice de procédure, la requête aurait pu être refusée par Me St-Pierre qui a toutefois décidé d’accepter la demande, espérant ainsi régler la question et procéder le plus rapidement possible au procès. Certains délais n’ont toutefois pas permis que cela se déroule ainsi.
On se souvient que le 7 décembre dernier, le citoyen Stéphane Houle et le Maire de Chambly Denis Lavoie ont argumenté lors d’une séance du conseil municipal. Stéphane Houle a reçu, par huissier, quelques jours plus tard, un constat d’infraction accompagné d’une amende de 100 $ autorisé par le Maire Lavoie pour avoir utilisé un langage injurieux en termes impolis.
Le citoyen considère que l’avis émis par le Maire est abusif et il compte poursuivre la Ville et son magistrat en dommage et intérêt s’il est reconnu non coupable à l’infraction. « Je trouve déplorable que ce sont les citoyens de Chambly qui vont payer » a affirmé M. Houle.