Pour les prévenir, l’employeur doit organiser le travail en attribuant des tâches plus légères à effectuer en rotation. Ultimement, certaines tâches très lourdes peuvent et doivent même être reportées à d’autres moments. L’employeur doit aussi prévoir des pauses plus longues et plus fréquentes dans des endroits de repos climatisés ou à l’ombre et fournir aux travailleurs de l’eau fraîche en quantité suffisante. L'employeur doit informer tous les travailleurs et les superviseurs sur les risques et les moyens de prévenir les coups de chaleur. De leur côté, les travailleurs doivent boire au minimum un verre d’eau toutes les vingt minutes et porter des vêtements légers et de couleur claire.
Quoi faire si cela arrive?
En tout temps, travailleurs et employeurs doivent être vigilants, surveiller l’apparition de symptômes ainsi que les signes de malaises causés par la chaleur. En plus de souffrir d’étourdissements, de vertiges ou d’une grande fatigue, une personne qui a un coup de chaleur peut tenir des propos incohérents, perdre l’équilibre, ou encore perdre conscience. Si un coup de chaleur est soupçonné, il faut alerter immédiatement les secouristes et les services d’urgence (911), transporter le travailleur à l’ombre ou dans un endroit frais, lui retirer ses vêtements, asperger son corps d’eau et le ventiler le plus possible. On peut donner à la victime de l’eau fraîche en petite quantité si elle est consciente et lucide.
Où se renseigner?
Pour plus de renseignements sur les coups de chaleur, rendez-vous sur le site Web de la CSST, auwww.csst.qc.ca/chaleur. Vous pourrez entre autres y visionner la vidéo Travailler à la chaleur… Attention!, qui présente les étapes à suivre en cas de coup de chaleur. La vidéo est également disponible à l’adresse suivante : www.youtube.com/lacsst.