L’homme, qui a contacté par courriel le journaliste Louis Lacroix du poste de radio de Québec 93,3, a indiqué, après ses menaces envers Jean Charest, qu’il pourrait s’en prendre au bureau de comté du député St-Arnaud. Plus tard, au téléphone avec le journaliste, le résidant de la 14e rue a affirmé ne pas posséder d’armes à feu. L’homme a toutefois ajouté qu’il devait bien posséder un bâton de baseball ou une arme blanche. « Mais mon but ce n'est pas ça, ce n'est pas de blesser personne. Je vais peut-être briser “une couple” d'ordinateurs, par exemple », raconte l'homme dans un extrait audio diffusé sur les ondes du 93,3.
Le journaliste de Cogeco nouvelles a alors décidé d’alerter les policiers dès mardi matin. L’après-midi même, l’homme était arrêté pour ensuite être interrogé durant la soirée.
Au bureau du député Bertrand St-Arnaud, on s’est refusé à tout commentaire. Admettant tout de même avoir été contacté par les policiers, l’attaché politique du député, Daniel Debrouwer, a affirmé garder cette réserve de manière à ne pas nuire à l’enquête policière.
La SQ a ouvert une enquête pour déterminer si le suspect pourrait avoir proféré des menaces à d'autres occasions ou par d'autres moyens.