Car en ce début octobre, rien ne laisse croire que le PLC peut déloger les conservateurs. Pire encore, on a l’impression que les libéraux sont revenus à la case départ. Michael Ignatieff a misé et il a perdu. Aujourd’hui, il doit rebâtir son image et celle de son parti. Et, sans Denis Coderre, la tâche sera colossale au Québec.
Chronique humeur - Les libéraux d’Ignatieff s’essoufflent
Alors qu’on lui prédisait un retour triomphal au gouvernement il n’y a pas si longtemps, le Parti libéral du Canada montre de sérieux signes d’essoufflement après un regain de popularité suite à l’arrivée de son chef Michael Ignatieff. Aux quatre coins du pays et surtout au Québec, le PLC continue de perdre des appuis ces jours-ci, surtout après la querelle dans Outremont et le départ surprise du lieutenant politique au Québec Denis Coderre. Car, qu’on l’aimait ou qu’on ne l’aimait pas, nul doute que Denis Coderre était une arme précieuse et même essentielle pour Michael Ignatieff. Or, il semble que les représentants du Québec au conseil national l’ait vu autrement, malheureusement pour eux. Mais ramenons-nous en fin juin. À ce moment, le PLC est carrément en feu. Certains analystes prétendent qu’une élection pourrait survenir au beau milieu de l’été. Ignatieff, qui croit probablement que le vent vient de tourner pour de bon, décide plutôt de sceller une paix temporaire avec le gouvernement Harper, tout en faisant plaisir aux électeurs qui ne veulent rien savoir d’un scrutin estival. Déjà, la rentrée s’annonce très chaude. Et bien, semble-t-il qu’elle fut plus tiède que prévue.