À l’Assemblée nationale, le député de Chambly a plaidé que l’enquête Marteau ne suffirait pas à enrayer la collusion érigée en système entre les municipalités, le gouvernement et leurs fournisseurs.
Le ministre de la Sécurité publique Jacques Dupuis a eu bien du mal à résister aux assauts répétés de Bertrand St-Arnaud et d’autres députés de l’opposition. Il a plaidé que six ministères du gouvernement Charest avaient décidé de resserrer leurs modes d’attribution de contrats et qu’un code d’éthique pour les élus municipaux serait bientôt adopté (les députés ne seront pas liés par ces nouvelles exigences éthiques). Le ministre de la Sécurité publique a aussi rappelé que d’autres enquêtes policières menées à grande échelle depuis une dizaine d’années, Carcajou (1995), Printemps 2001, SharQC (en 2007) et Diligence, avaient donné des résultats probants. «Nous vous prions d’avoir confiance », a insisté M. Dupuis.
En ce qui concerne le dernier budget, Bertrand St-Arnaud s’est aussi insurgé contre qu’une nouvelle salle de presse ait été aménagée au coût de 887 000 $ au quartier général de la Sûreté du Québec, rue Parthenais, à Montréal. Il a accusé Jean Charest de ne pas donner l’exemple lorsqu’il invite tout le monde à faire sa part pour le retour à l’équilibre budgétaire.