La semaine dernière, Pierre Bourbonnais a dit espérer que la population chamblyenne réalise que l’origine de cette saga judiciaire revient à Steeves Demers et Denis Lavoie, membres d’une formation politique « en quête du pouvoir ». Le maire sortant a rétorqué qu’à l’époque, il n’était pas un candidat mais un citoyen en quête de vérité.
lundi, 28 septembre 2009 20:00
« Il n’y a jamais eu 250 km entre Chambly et Carignan » - Denis Lavoie
Samuel Thibault
Le candidat à la mairie de Chambly Denis Lavoie a publiquement commenté le dénouement de l’affaire de la Sect’eau, vendredi. « Peu importe qu’il soit coupable ou non d’une infraction criminelle, il reste que Pierre Bourbonnais a réclamé pendant plusieurs années à la Sect’eau le paiement d’environ 250 km pour se rendre de Chambly à Carignan et qu’il a mis l’argent dans ses poches », a indiqué le maire sortant. Celui-ci a rappelé que le procès a fait suite à une enquête du ministère des affaires municipales remontant à 1998, alors que le ministre Jean-Marc Fournier a demandé à la Sûreté du Québec, en novembre 2004, de faire enquête sur l’affaire. Denis Lavoie a ajouté que ce n’est toutefois qu’en 2006 que des accusations ont été portées. Le candidat à la mairie a aussi rappelé que l’arrêt des procédures tel que formulé n’a rien d’un acquittement puisque la Cour ne s’est pas prononcé. « Ce qui compte vraiment, c’est que les électeurs eux pourront se prononcer le 1er novembre prochain et choisir comme maire l’homme le plus intègre ».
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