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mardi, 29 juin 2010 20:00

L’adolescent qui aurait tué sa mère vivait à Chambly

C’est au Centre jeunesse de la Montérégie, situé sur l’avenue de Salaberry à Chambly que résidait depuis un an l’adolescent qui aurait tué sa mère dimanche à Sainte-Julie. C’est au cours d’une permission de sortie qui avait été autorisée par le Centre jeunesse que le jeune homme, âgé de 15 ans, aurait tué sa propre mère en soirée. Il devait retourner au centre à 21 h dimanche soir, mais il ne s’est jamais présenté. Le présumé assassin avait été admis à l’établissement chamblyen pour des problèmes de drogue. Il avait également des antécédents en matière de violence envers sa mère.

Le jeune homme a comparu en début d’après-midi, mardi, en Chambre de la jeunesse, au Palais de justice de Longueuil. Il fait face à des accusations de meurtre non prémédité. Interrogée sur la possibilité de demander à ce que l’individu soit traduit devant une cour pour adultes, la couronne a affirmé ne pas avoir l’intention d’en faire la demande. On sait que la peine maximale pour ce type de meurtre est de sept ans pour un jeune contrevenant. La défense n’a pas exigé de rapport psychiatrique. Le jeune intimé n’a pas eu à enregistrer de plaidoyer de culpabilité ou de non-culpabilité. Il pourra toujours le faire lors de son retour devant le tribunal le 16 juillet prochain. D’ici là, il demeurera détenu dans un Centre jeunesse. Au Centre jeunesse de la Montérégie à Chambly, une cellule d’intervention a rapidement été mise sur pied lundi, dès l’annonce de la nouvelle. Des psychologues spécialisés en situations post-traumatiques ont rencontré les jeunes de l’établissement ainsi que le personnel.
Entre-temps, il a été impossible de connaître les circonstances réelles qui ont précédé le drame familial ainsi que celles de l’événement lui-même. L’enquête préliminaire devrait aider à faire la lumière sur cette nébuleuse histoire.
L’adolescent aurait appelé lui-même les policiers lundi matin pour leur signaler le décès de la femme de 45 ans, indiquant qu’ils trouveraient celle-ci dans la résidence familiale de Sainte-Julie. Une fois sur place, les policiers ont effectivement trouvé la dépouille de la femme. L’adolescent se serait livré aux autorités à Varennes.
Le père du garçon assistait à la brève audience qui s’est déroulée devant le juge Jean Gravel. Ce dernier, qui n’était plus en couple avec la victime est un agent de police de la GRC.