En même temps, il doit être disponible pour répondre aux besoins multiples de ses clients, momentanément délaissés en raison des absences fréquentes pour les représentations devant les tribunaux. L’avocat, un penseur inévitablement, doit penser vite tout en demeurant compétent, professionnel et inébranlable. La hardiesse, l’originalité, de même que le goût du défi doivent constamment l’animer. Il se doit d’être méticuleux, efficace et rentable. L’avocat doit avoir des aptitudes innées à travailler sous pression sans que son jugement et la qualité de son travail n’en soient affectés. Il se doit de jongler quotidiennement avec les émotions ou le stress vécu et communiquer par ses clients tout en demeurant, pour eux, un être humain accessible et réconfortant. Du moins, c’est mon opinion d’avocate…
Me Nathalie Belley, avocate
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La pratique d’un avocat en 2006….
Profession libérale, la pratique du droit de 2006 n’a rien en commun avec l’image bucolique de l’avocat, intellectuel s’affairant dans une bibliothèque, lumières diffuses, regard penseur, un livre de droit sur les genoux. Appels téléphoniques quotidiens, courriers électroniques à surveiller, rencontres avec les clients, les associés et le personnel de soutien, courriers, procédures, opinions à rédiger, le travail de l’avocat est en constante évolution. L’avocat oeuvrant en pratique privé se doit d’être un dirigeant d’entreprise, un directeur des ressources humaines, un gestionnaire. Il doit être flexible et s’adapter aux changements quotidiens de son horaire. Il doit être d’attaque pour demeurer alerte les journées de représentations à la Cour.