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mardi, 25 octobre 2011 09:05

Le message de Bertrand St-Arnaud et de l’opposition a fait son chemin

Le premier ministre Jean Charest s’est finalement rendu aux arguments du député de Chambly, Bertrand St-Arnaud. Ce dernier a martelé fort son message, la semaine dernière, afin de faire comprendre au gouvernement que la commission d’enquête annoncée par Jean Charest sur l’industrie de la construction, mercredi dernier, n’en était pas une. « Quelle commission d’enquête? Ce n’est rien d’autre qu’un colloque, une invitation à discuter, un groupe de travail », a ironisé le député.

« Si vous prenez la peine de lire la loi sur les commissions d’enquête, vous verrez que ce que le gouvernement a annoncé la semaine dernière n’en est pas une », expliquait-il. M. St-Arnaud précisait que de ne pouvoir contraindre les gens à témoigner, de ne pas leur offrir l’immunité normalement reliée à une commission d’enquête faisait de cet exercice «une autre «patente», comme l’unité spéciale anticorruption et l’unité anti-collusion ».

Le premier ministre Jean Charest a finalement complété sa volte-face dimanche soir à la clôture du congrès libéral. Résultat : la juge Charbonneau pourra, si elle le demande, transformer son exercice en véritable commission d'enquête, en vertu de la loi. Cette commission aurait donc les pouvoirs de forcer des gens à témoigner, à déposer des documents et à profiter de l’immunité afin de ne pas être poursuivis pour leur témoignage. Bertrand St-Arnaud considère que la juge n’a pas à demander ce pouvoir : «Si Charest a tant confiance en Charbonneau, qu'il lui donne tous les pouvoirs de la loi sur les commissions d’enquête. Elle les utilisera sûrement à bon escient.»