Sans nier les faits, José Farinha dénonce le travail journalistique et précise que les photos représentent la cuisine de l’époque (qui appartient au bâtiment qui a été complètement ravagé par les flammes en 2011). «Ces photos ne représentent pas la réalité d’aujourd’hui. On montre des photos de l’ancien restaurant et on y ajoute la nouvelle façade de mon commerce. Cela n’est pas du travail honnête» s’indigne le propriétaire. Ce dernier a d’ailleurs fait parvenir une mise en demeure au journal, ordonnant d’enlever l’article et les photos en ligne dans un délai de 5 jours suivant la réception de la requête. Ce matin, le texte et les photos étaient toujours en ligne sur le site du journal. La lettre stipule également que le journal a nuit considérablement à la réputation du restaurateur.
«Je trouve que c’est très louche cette nouvelle. D’abord, on occupe une pleine page de journal pour cette histoire. Ensuite, soudainement, une infraction datant de quelques années est révélée. Je crois que quelqu’un veut me faire du tord» indique M. Farinha. Il ajoute que depuis la parution de l’article, il a déjà perdu des ventes. Une réservation de 28 personnes n’a pas été honorée samedi soir dernier. Les gens ne se seraient tout simplement pas présentés au restaurant à l’heure réservée.