Chambly Matin - Journal le Chambly Matin, Montérégie Quotidien

Avant 1981, rappelle-t-il, n’importe qui pouvait être nommé juge. Le gouvernement de René Lévesque a décidé d’y mettre de l’ordre et d’instaurer un processus pour protéger la nomination des juges des influences politiques.
Selon le député St-Arnaud, le fait que la liste issue du comité de sélection passe entre les mains de Chantal Landry, responsable des nominations au bureau de Jean Charest, qui était également à l’époque chargée des liens avec le Parti libéral du Québec, est tout simplement inadmissible.
La proximité de cette dernière avec le collecteur de fonds libéral Charles Rondeau est également très inquiétante, aux yeux du péquiste. « M. Rondeau se rendait toutes les semaines au bureau de Mme Landry pour l’aider pour le paquet de nominations qu’elle avait à faire. Mme Landry est là pour ajouter l’élément allégeance politique aux candidatures, rien de moins », peste le député de Chambly.
Ce qui l’indispose aussi, c’est que nous assistons actuellement à un « combat de coqs » entre Marc Bellemare et Jean Charest aux frais du contribuable, ce qui aurait très bien pu se faire devant les tribunaux. « C’est encore et toujours la parole de l’un contre la parole de l’autre », se désole-t-il.
Qui croire alors? Bertrand St-Arnaud laisse aux Québécois le soin de juger de la crédibilité des deux opposants, mais ils rappellent que le premier ministre a souvent dit des choses qu’il a contredites par la suite.