Celui qui était dans la mire des policiers de Québec depuis la disparition de Lyne Massicotte a été arrêté le 13 janvier dernier et était détenu depuis.
«La notion de présomption d’innocence qui bénéficie à tout accusé, dans toute instance criminelle, ne doit pas être vue comme un principe vide de sens», a mentionné le juge Lévesque. Celui-ci a ajouté que selon lui, on ne parlait pas «d’actes horribles commis dans des circonstances effroyables». Cette affaire, qui est sous le sceau d’une ordonnance de non publication empêche les médias de révéler les détails de la preuve.
Selon le juge, Alain Perreault était en liberté totale depuis juillet 2003 et il n’est porteur d’aucun antécédent judiciaire si ce n’est cette fraude en marge de la Loi sur les droits d’auteur pour laquelle il a été condamné en 1997. Il affirme qu’on ne peut lui reprocher, entre juillet 2003 et le mois de septembre 2009, aucun comportement criminel.
Alain Perreault devra toutefois s’engager pour un montant de 10 000 dollars et sa mère devra déposer à la Cour un montant de 20 000 dollars, il devra demeurer dans un logement que sa mère a loué pour lui dans le quartier Montcalm. Il devra également être chez lui entre 19 h et 8 h et ne pas utiliser Internet durant cette période. Il lui est aussi interdit de communiquer avec les autres témoins dans l’affaire et ne pas se trouver sur la Rive-Sud de Québec, entre le pont de Québec et les limites de la municipalité de Beaumont.
Les membres de la famille de Lyne Massicotte n’ont pas voulu émettre de commentaire sur la libération d’Alain Perreault, sinon pour dire qu’ils laissent l’enquête policière suivre son cours et qu’ils continuent de faire confiance au système de justice.
On se souvient qu’en juillet 2003, Lyne Massicotte, une résidente de Chambly âgée de 43 ans, s’était rendu à Québec pour rencontré Alain Perreault avec qui elle clavardait depuis un certain temps. On ne l’a jamais revue.
jeudi, 13 mai 2010 20:00
Liberté provisoire pour Alain Perreault accusé du meurtre de Lyne Massicotte
Le présumé meurtrier de la Chamblyenne Lyne Massicotte a été remis en liberté provisoire mercredi sous certaines conditions. Le juge Jacques Lévesque de la Cour supérieur s’est rangé du côté de la défense.
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