La météo a compliqué le travail des pompiers. « Il faisait très froid et les boyaux gelaient. » Une quarantaine de pompiers de Marieville, Rougement et Saint-Angèle-de-Monnoir ont été dépêchés sur les lieux. Puisqu’il n’y a pas de bornes-fontaines dans le secteur, cinq citernes allaient et venaient constamment pour alimenter les pompiers en eau. Au terme de l’incendie, seulement dix des 200 bêtes qui se trouvaient dans les bâtiments ont pu être sauvées. Mentionnons que deux sapeurs ont été blessés lors du premier incendie, lorsque le toit d’un balcon s’est effondré sur eux. Heureusement, ce fut plus de peur que de mal. « Il n’y a plus aucun problème. L’un deux a été amené à l’hôpital pour des douleurs aux jambes mais il est sorti une heure plus tard avec quelques bleus. L’autre avait une main enflée, mais a recommencé à travailler aujourd’hui. » Selon Robert Dubuc, tout indique que les deux incendies ont été causés par des problèmes électriques. Aucune confirmation pour le moment, cependant. Soulignons que les dommages du premier incendie s’élèvent à 100 000 $ alors que ceux du deuxième incendie se chiffrent à près de 500 000 $.
Longue journée pour les pompiers de Marieville
Après avoir vaincu les flammes qui ont ravagé une résidence durant de longues heures jeudi, les pompiers de Marieville ont dû engager un autre combat, peu après, alors que près de 200 veaux de grains ont péri dans l’incendie de deux bâtiments agricoles.
Après avoir combattu le feu durant une bonne partie de la nuit et toute la matinée de jeudi et avoir constater la perte totale de la résidence centenaire de la rue Franchère, les pompiers de Marieville n’ont eu que deux heures de repos avant que l’alarme ne sonne à nouveau, en milieu d’après-midi. « On a commencé à combattre le premier feu à 2h22 du matin. L’incendie était pris entre les deux toits. On a dû sécuriser les lieux avec une pelle mécanique et évacuer le bâtiment d’à côté. Mes hommes ont quitté l’endroit peu après midi (…) À 15h44, on a été appelés pour un autre incendie sur la route 227. Deux bâtiments agricoles qui abritaient des animaux étaient en feu. Les gens voyaient l’incendie de très loin, de l’autoroute 10. Encore une fois, l’incendie était généralisé quand on est arrivé », a indiqué hier Robert Dubuc, directeur du service incendie de Marieville.