« Malgré les retards, je suis heureuse de voir que la loi a été adoptée avant l’ajournement des travaux parlementaires. Nous avons précisé la définition de l’intimidation, revu le rôle du protecteur de l’élève, éliminé les sanctions pécuniaires et nous nous sommes assurés que les dispositions contenues dans la partie sur l’enseignement privé sont exactement les mêmes que dans la partie sur l’instruction publique », a expliqué la députée.
La députée d’Iberville croit que l’adoption de cette pièce législative aura un effet certain pour atteindre l’objectif d’éradiquer l’intimidation et la violence dans les écoles québécoises, mais elle a encore quelques réserves sur deux aspects primordiaux : la bureaucratie et le manque de ressources financières.
« La charge des directeurs d’école risque d’être alourdie par l’ajout d’un plan de lutte contre l’intimidation et la violence à l’école. Par ailleurs, les 6 millions de dollars par année annoncés par l’ancienne ministre de l’Éducation semblent bien peu par rapport au travail qu’aura à effectuer la personne en charge du plan dans les écoles. La question est donc de savoir si les écoles auront les moyens d’appliquer cet ambitieux projet de loi », croit Marie Bouillé.
« L’intimidation et la violence n’ont pas de place dans le type de société dans laquelle nous voulons évoluer. En commençant très jeune, il y aura tôt ou tard un impact sur le reste de la population. Je pense, en particulier, à nos aînés », a conclu la députée.