L’homme de 51 ans, qui n’est toujours pas représenté par un avocat, refuse toujours d’en avoir un : « C'est des avocats qui m'ont crissé dans la marde », a-t-il lancé au juge Jean-François Dionne. Le prévenu a également demandé d’avoir un ordinateur et accès à Internet depuis sa cellule du centre de détention de Québec afin de pouvoir faire les recherches requises au transfert de son procès dans sa juridiction. Le juge a accepté sa requête. Robert Mitchell reviendra en cour le 7 octobre prochain.
Rappelons que le prévenu a été arrêté par la Sûreté du Québec, le mardi 20 septembre dernier après avoir proféré des menaces de mort à l’endroit du premier ministre du Québec Jean Charest et du député de Chambly Bertrand St-Arnaud. Ses menaces ont été entendues sur les ondes d’une radio de Québec et acheminées par courriel à un journaliste de cette même station. C’est ce dernier qui a porté plainte à la police. C’est la raison pour laquelle M. Mitchell fait présentement face à des accusations dans le district judiciaire de Québec.