Durant le procès vendredi, cinq témoins ont été entendus, notamment des enquêteurs de la Sûreté du Québec de même qu'un journaliste, le courriériste parlementaire du FM-93, Louis Lacroix. Ce dernier a relaté avoir reçu, le 20 septembre dernier, une copie du courriel de menaces envoyé par Robert Mitchell au premier ministre Charest. Louis Lacroix avait alors contacté les policiers.
Une conversation téléphonique avec l'accusé, enregistrée par le journaliste, a aussi été dévoilée. Dans cet enregistrement, Robert Mitchell se plaint principalement d'injustices liées à un conflit familial présentement devant les tribunaux. L'accusé y affirme aussi ne pas avoir l'intention de faire de mal ou d'utiliser la violence, mais dit vouloir défendre ses droits constitutionnels. Robert Mitchell ajoute qu'il veut attirer l'attention des médias et de la classe politique pour obtenir l'aide dans son conflit familial qui dure depuis six ans. Robert Mitchell, âgé de 51 ans, se défendait seul. Il sera de retour en cour le 21 décembre afin de connaître sa sentence.
Rappelons que M. Mitchell a été arrêté par la Sûreté du Québec, le mardi 20 septembre dernier à sa résidence de Richelieu après avoir proféré des menaces à l’endroit du premier ministre du Québec Jean Charest et du député de Chambly Bertrand St-Arnaud.