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mardi, 15 juin 2010 20:00

Meurtre de Lyne Massicotte: le juge accepte l’appel

C’est le 7 juillet prochain que la cour d’appel du Québec entendra la poursuite dans le dossier du meurtre de la Chamblyenne Lyne Massicotte. Ce sont trois juges qui détermineront s’ils doivent ramener derrière les barreaux Alain Perreault, le présumé meurtrier de Madame Massicotte.     
Deux motifs ont été retenus par le juge Paul-Arthur Gendreau pour accorder à la cour d’appel la permission d’entendre la requête de la poursuite. Bien que les médias ne peuvent divulguer la teneur des motifs en raison d’une ordonnance de non-publication, il est toutefois permis de dire que le juge en chef Gendreau considère que certaines allégations de la poursuite méritent d’être examinées plus en profondeur. Poursuite et défense devront se présenter devant les trois juges le 7 juillet à Québec. Chaque partie disposera de 45 minutes pour faire valoir ses arguments. L’accusé demeure en liberté en attendant la décision des trois juges.
Le juge donne donc raison en partie aux arguments de la poursuite qui affirme que lors de la remise en liberté de Perreault, le 12 mai dernier, le juge aurait mal exercé sa discrétion dans l’évaluation des critères qui permettent d’accorder une liberté provisoire à un accusé en attendant son procès. Alain Perreault avait alors été libéré, lui qui était en détention depuis son arrestation en janvier dernier pour le meurtre de Lyne Massicotte.
On se souvient qu’en juillet 2003, Lyne Massicotte, une résidente de Chambly âgée de 43 ans, s’était rendue à Québec pour rencontrer Alain Perreault avec qui elle clavardait depuis un certain temps. On ne l’a jamais revue. Alain Perreault avait rapidement été considéré comme le principal suspect dans cette mystérieuse affaire, mais les policiers de Québec n’avaient pu accumuler suffisamment de preuves pour inculper le résidant de Limoilou.
Ce n’est que près de sept ans plus tard, que suite à la réouverture de ce dossier par la Sûreté du Québec, qui aurait bénéficié de l’aide d’agents doubles, que l’homme a été formellement accusé.