Il y aborde les thèmes de la dépendance économique mais il sera défait. Il épouse Simonne Monet en 1949 et ils s’installent dans une maison de ferme à l’ombre du Richelieu dans la ville de Richelieu. En 1949, il découvre le syndicalisme à Asbestos avec les Trudeau, Pelletier et Marchand dans une grève impliquant les 5000 travailleurs de l’amiante. Il participe aux grèves à Shawinigan et de Dupuis et Frères à Montréal. Il fonde le Syndicat des employés de la CSN (CTCC). Entre 1952 et 1955, il est arrêté et emprisonné à sept reprises pour s’être trouvé sur des lignes de piquetage. Par la suite, Michel Chartrand devient le chef provincial du Parti social-démocrate (PSD). En 1956, il tente sa chance une nouvelle fois en tant que candidat aux élections provinciales pour le PSD dans la circonscription de Chambly. Il récolte 877 voix contre 20 031 pour le candidat Robert Théberge du Parti libéral du Québec. Membre fondateur du Parti socialiste du Québec (PSQ), il devient le premier président. Après une absence de près de 10 ans, il retourne à ses anciens amours en 1968 en effectuant un retour marqué dans le syndicalisme à la CSN. Il est emprisonné durant quatre mois en 1970 en vertu de la Loi des mesures de guerre sous prétexte qu’il a des liens avec le FLQ. Aujourd’hui encore, Michel Chartrand continue toujours de militer pour une plus grande justice sociale. par M-C Dauray
mercredi, 12 janvier 2005 19:00
Michel Chartrand, un citoyen engagé
Michel Chartrand est le 13e enfant d’une famille de 14. En 1941, malgré un séjour au monastère des Cisterciens à la Trappe d’Oka, il s’engage avec conviction dans les mouvements étudiants, catholiques et nationalistes. Il est tout de suite remarqué par sa fougue et son talent oratoire. Militant nationaliste et par la suite socialiste, il se portera candidat en 1945 au Bloc populaire canadien aux élections fédérales dans le comté de Chambly-Rouville.
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