Dans les 48 heures suivant son assermentation, Bertrand St-Arnaud a rapidement nommé son directeur de cabinet et complété l’embauche de son personnel à ses bureaux de Québec, Montréal et Chambly.
Le 21 septembre, il a participé à 7 rencontres de 75 à 80 fonctionnaires afin de se présenter et prendre connaissance des différents dossiers sur lesquels ils travaillent : « Ils sont restés un peu surpris. Pour certains d’entre eux, c’était la première fois qu’un nouveau ministre venait les rencontrer aussi vite », a-t-il indiqué. Puis, le lundi suivant, les quelque 4 200 employés du ministère recevaient une vidéo de présentation du nouveau ministre. Une semaine ne s’était pas encore écoulée à ce moment.
« C’est un ministère énorme. Il y a beaucoup de travail à faire », indique le ministre qui est, entre autres, responsable de la Cour d’appel, de la Cour Supérieure, de la Cour du Québec, des Cours municipales, du tribunal administratif, du tribunal des droits de la personne, du tribunal des professions, du conseil de la justice administrative et du conseil de la magistrature.
Le défi, pour Bertrand St-Arnaud, c’est d’être en pleine possession des dossiers du ministère avant l’ouverture de l’Assemblée nationale qui aura lieu le 30 octobre prochain : « Quand nous siégeons, nous devons être régulièrement présents en chambre, en plus d’assister au conseil des ministres qui a lieu toutes les semaines et à différentes réunions de comités ».
Rappelons que Bertrand St-Arnaud détient une licence en droit et une maîtrise en science politique. Avocat, il a exercé sa profession en cabinet privé pendant une quinzaine d’années. Depuis son élection en 2008, il a notamment occupé les postes de leader parlementaire adjoint de l’opposition officielle et de porte-parole du Parti Québécois en matière d’éthique et de sécurité publique.