Pour une raison encore inconnue, il semble que le jeune homme n’ait pas utilisé de cage métallique lorsque l’accident s’est produit, protection essentielle à l’installation de pneus de poids lourds dû à la très forte pression qu’ils contiennent, et dont le garage est muni. Les techniciens de la morgue sont arrivés sur les lieux vers midi afin de récupérer le corps. Des psychologues se sont rendus sur place, puisque l’accident a causé un traumatisme chez les employés. Le jeune homme travaillait à l’entreprise depuis près de cinq ans. Des inspecteurs de la Commission de la santé et de la sécurité au travail (CSST) dépêchés sur place ont sécurisé les lieux et recueilli certains éléments. Ils seront chargés de mettre à terme une enquête, tout comme la Régie policière. Les causes exactes de ce déplorable accident seront connues lors du dévoilement du rapport de la CSST. Mardi après-midi, un porte-parole de la commission a toutefois indiqué qu’il ne fallait pas exclure que des sanctions soient prises envers l’entreprise Les Pneus Robert Bernard. Chaque année au Québec, au moins une personne meurt lors de l’éclatement d’un pneu.
Mort atroce d’un jeune travailleur à Chambly
Un accident tragique a coûté la vie à un jeune employé de l’entreprise Les Pneus Robert Bernard, mardi matin à Chambly. Le jeune homme est décédé subitement lorsqu’un pneu qu’il s’afférait à gonfler lui a éclaté en plein visage. La CSST a ouvert une enquête.
C’est une mort atroce qu’a connu le Chamblyen Martin Lavigueur, âgé de 25 ans, vers 9 h 20 mardi matin au commerce situé au 965 boulevard de Périgny. Alors que ce dernier gonflait d’azote le pneu d’un tracteur de semi-remorque lors d’une opération de routine, ce dernier lui a explosé au visage, ne lui laissant aucune chance de survie en le blessant mortellement à la tête. L’éclatement du pneu fut à ce point violent qu’un projectile est allé encastrer le toit, à environ 20 pieds du sol, sous la force de la détonation. Sans livrer de détails, le sergent Pierre Tremblay, de la Régie intermunicipale Richelieu-Saint-Laurent, a simplement mentionné que « les blessures indiquaient une mort apparente à l'arrivée des premiers policiers sur les lieux. Les ambulanciers n'ont constatés aucuns signes vitaux sur la victime. Aucune manœuvre n'a été tentée. »