« J’ai vu l’étude de Géocom. Cela dit, les fuites commerciales ont toujours existé à Chambly étant donné notre situation géographique (…) J’ai aussi vu le document de Me Hétu. Je n’ai aucun problème avec ça, mais je ne crois pas que ça soit suffisant pour que la Chambre de commerce s’affiche publiquement pour le projet », affirme-t-il. Le conseiller ajoute ne pas en savoir plus sur le dossier qu’il n’en savait lorsque le PMC a présenté les recommandations du directeur général, le 20 février dernier. Le conseiller mentionne être conscient des besoins en heures de glace à Chambly mais que les élus ne peuvent appuyer le projet sans avoir plus de données. « Qu’a-t-il (le maire) à gagner à conserver toute information, financière ou autre, pour lui seul et ses supporteurs ? ». Une théorie que n’achète pas le maire Lavoie, qui a affirmé au journal il y a moins de deux semaines avoir déjà sorti le bâton du pédagogue à plusieurs reprises pour expliquer le projet à l’ensemble du conseil municipal, en vain. Rappelons que le conseil s’est engagé, dans une politique familiale adoptée le 3 mars et présentée la semaine dernière, à entreprendre des démarches pour la construction d’un complexe sportif et ce, dès 2009.
Normand Houle se questionne sur la sortie de la Chambre de commerce
Dans un communiqué transmis hier, le chef du Parti municipal Chambly (PMC) Normand Houle commente l’appui de la Chambre de commerce et d’industrie du bassin de Chambly (CCIBC) au projet de complexe sportif amené par le maire Denis Lavoie.
« Ou bien les membres du conseil d’administration de la Chambre de commerce ont accepté d’appuyer aveuglément le projet (…) ou bien ils ont eu accès à certaines informations que les élus n’ont pas obtenues encore puisque nous attendons toujours notre rencontre avec le promoteur dans les prochaines semaines », souligne d’abord le conseiller. Il y a deux semaines, Yvon Morier, premier vice-président de la CCIBC, avait appuyé la réalisation d’un complexe sportif à Chambly, se basant notamment sur une étude de Géocom en 2006, qui traçait les grandes lignes du développement et des fuites commerciales dans la municipalité, et sur un avis légal dictant la bonne conduite du contrat d’emphytéose relié au projet. Questionné à propos des deux documents, Normand Houle a indiqué hier, dans une entrevue téléphonique, avoir eu connaissance de ceux-ci.
