« Aller passer une mammographie n’est pas toujours agréable, souligne l’humoriste Lise Dion, porte-parole de la campagne. En plus de l’inconfort lors de l’examen, j’ai toujours peur de me faire dire que j’ai un cancer. Mais comme femme, ce qui compte c’est de prendre soin de sa santé et de soi-même. » Il est prouvé que le dépistage du cancer du sein augmente les chances de traiter avec succès la maladie.
Nouvel outil pour le dépistage du cancer du sein
À l’occasion de la fête des Mères, le 10 mai prochain, la Société canadienne du cancer (SCC) invite la population à se procurer un Mémo-mamo au coût de 5 $ au comptoir des ordonnances des pharmacies affiliées à Jean Coutu du Québec et dans les bureaux régionaux de la SCC. L'argent recueilli par les ventes de cet outil servira directement à financer les multiples programmes et services de la Société canadienne du cancer. Avec ses billes de tailles différentes, le Mémo-mamo démontre bien l’efficacité de la mammographie pour les femmes de 50 ans et plus. Les plus grosses billes, de la taille d’une pièce de 10 ou de 25 cents, représentent les bosses généralement détectées par les femmes elles-mêmes ou par un professionnel de la santé. Les plus petites billes représentent les lésions dépistées à l’aide de mammographies régulières; elles peuvent être aussi petites qu'une tête d'aiguille. La SCC souhaite ainsi que les mères qui recevront un Mémo-mamo passent le mot et en parlent à toutes les femmes dans leur entourage. Le but de la campagne est d’inciter toutes les Québécoises âgées de 50 à 69 ans à participer au Programme québécois de dépistage du cancer du sein (PQDCS).