Le parachèvement de l’autoroute 35 consiste à construire un nouveau tronçon d’autoroute de quatre voies sur 39 km qui traversera cinq municipalités, soit Saint-Jean-sur-Richelieu, Saint-Alexandre, Saint-Sébastien, Saint-Pierre-de-Véronne-à-Pike-River ainsi que Saint-Armand. Il vise à créer un trait d’union essentiel entre Montréal et Boston dans le corridor de commerce de 500 kilomètres entre le Québec et la Nouvelle-Angleterre. L’autoroute 35 rejoindra ainsi l’Interstate 89, aux États-Unis. Actuellement, en raison de l'absence d'autoroutes sur le tronçon, la circulation locale, régionale et de transit s'effectue sur la route 133, ce qui entraîne plusieurs inconvénients pour les agglomérations traversées. Cinq échangeurs seront construits sur le tronçon pour assurer un lien entre les voies autoroutières et le réseau local. Ils seront situés dans les secteurs d’Iberville, de Saint-Alexandre, de Saint Sébastien et de Saint-Armand (nord et sud). Selon Transports Québec, les coûts du parachèvement de la 35 (autoroute de la Vallée-des-Forts) sont estimés à près de 370 millions de dollars. De ce montant, 44 millions $ doivent être fournis par le Fonds canadien sur l’infrastructure stratégique (FCIS) alors que 13 autres millions $ doivent être déboursés par le Fonds canadien sur l’infrastructure frontalière (FCIF). Mentionnons que l’entièreté du parachèvement de la 35 sera effectuée sur plusieurs années.
Place au parachèvement de l’autoroute 35
Les travaux de parachèvement de l’autoroute 35, qui devaient être entamés à l’automne dernier, pourront finalement débuter. Transports Québec vient d’accorder deux contrats pour le premier segment d’autoroute, selon ce qu’a appris le Chambly Matin hier.
« Les travaux vont débuter prochainement. Le premier segment d’autoroute qui sera construit sera le segment 2, soit de la route 227 à Saint-Alexandre jusqu’à l’échangeur de la route 133 à Saint-Sébastien. On parle de travaux de déboisement, terrassement et drainage. Ceux qui les effectueront sont en mobilisation », a indiqué hier Mme Ginette Gagnon de la direction de l’Est-de-la-Montérégie pour Transports Québec. Alors que le projet a fait l’objet d’une étude approfondie selon la Loi canadienne sur l’évaluation environnementale, les procédures ont nécessité plus de temps que prévu, d’autant plus qu’une partie du financement provient d’Ottawa. « On attendait l’autorisation du fédéral depuis un moment. On l’a eue en fin décembre. Les travaux pourront débuter. Ils seront effectués en quatre segments », avait souligné la porte-parole du ministère des Transports mercredi.
