Les automobilistes qui utilisent régulièrement la route 112 entre Richelieu et Marieville devront faire preuve de prudence et se soumettre aux limites de vitesse s’ils ne veulent pas recevoir une amende par la poste.
À partir de demain, les automobilistes pris à commettre une infraction par les radars photo commenceront à recevoir des amendes. Jusqu’à cette date, les conducteurs fautifs ne recevaient que de simples avertissements. Depuis le 19 mai dernier, quinze machines ont été disposées au Québec dans trois régions, à Montréal, en Montérégie et dans Chaudière-Appalaches. Le tronçon situé entre Richelieu et Marieville a judicieusement été choisi par le ministère pour son potentiel d’accident.
Le projet-pilote démarrera pour une durée de 18 mois. De véritables constats d’infraction seront alors acheminés aux contrevenants. Les constats seront expédiés avec les amendes habituelles, mais aucun point d’inaptitude ne sera inscrit au dossier des conducteurs fautifs. Un an après le début du projet-pilote, soit en août 2010, un rapport d’évaluation devra être présenté à l’Assemblée nationale.
La ministre des Transports, Julie Boulet, a tenu à rappeler que tout l’argent recueilli servira à financer les programmes de sécurité routière et à soutenir les accidentés de la route.
De plus, la ministre Boulet est confiante que les radars photo permettront d’améliorer le bilan routier du Québec. Elle cite l’exemple de la France où, entre 2001 et 2006, le nombre de décès sur les routes a diminué de 43% après l’implantation des radars photo.
Depuis le 11 mai, le site www.objectifsecurite.gouv.qc.ca offre l’information complète sur le projet pilote, y compris les dates importantes à retenir, les endroits ciblés, la signalisation et la technologie utilisées, de même que le processus de traitement des infractions. La ministre des Transports Mme Julie Boulet a souligné que l’intention du gouvernement dans ce dossier est d’améliorer le bilan routier et de sauver des vies.
