« La signification actuelle des noms de notre circonscription exprime bien notre histoire. Il est important d’analyser les deux parties de sa dénomination afin de bien comprendre leur origine géographique, explique M. Dubé. Il convient d’abord de conserver Chambly, en raison de son appartenance historique majeure, qui remonte à plusieurs siècles et qui représente une part équitable de la géographie du comté, nommée jadis la Seigneurie de Chambly » expose le député.
Matthew Dubé poursuit en décrivant la pertinence de l’autre élément du nom. « La signification de la seconde partie, Borduas, fait référence à cet apprenti d’Ozias-Leduc, natif de Mont-Saint-Hilaire, qui a grandement marqué notre histoire artistique nationale et internationale, et qui a influencé un contexte social-politique déterminant du Québec. Cette dénomination ne pourrait être plus judicieuse pour cette portion géographique de la circonscription » précise M. Dubé.
« Je défendrai ce point de vue lors des audiences publiques prévues à l’effet du redécoupage fédéral, durant le mois d’octobre. Puisque la date limite d’inscription aux audiences est dépassée, j’invite les concitoyennes et concitoyens de Chambly-Borduas à communiquer avec la commission ou mon bureau afin de transmettre leurs questions et inquiétudes » conclut Matthew Dubé.
L’ancien comté fédéral de Chambly qui avait changé de nom pour l’élection de 2000 en devenant Chambly-Borduas changerait donc de nom pour la 3e fois en moins de 15 ans. La semaine dernière, la Société d’histoire de la Seigneurie de Chambly (SHSC) s’est également opposée à ce nouveau nom. La SHSC propose que le comté porte le nom de Chambly-Rouville en référence à deux seigneuries qui couvraient presqu’en totalité la superficie de la nouvelle circonscription.