Celui qui a été arrêté à sa résidence de Richelieu le 20 septembre dernier s’est vu refuser le 7 octobre, au Palais de justice de Québec, sa requête de subir son procès dans la juridiction où il habite (St-Hyacinthe). Le juge Jean-François Dionne a coupé court aux représentations de l’homme de 51 ans qui n’a pas retenu les services d’un avocat. Le procès aura lieu à Québec, n’en déplaise à l’accusé.
« J’aimerais bien ça voir l’article de loi qui vous permet de me juger ici, alors que l’acte qui m’est reproché a été commis là-bas (Richelieu) » avait exprimé Mitchell.
Rappelons que le prévenu a été arrêté par la Sûreté du Québec, le mardi 20 septembre dernier après avoir proféré des menaces de mort à l’endroit du premier ministre du Québec Jean Charest et du député de Chambly Bertrand St-Arnaud. Ses menaces ont été entendues sur les ondes d’une radio de Québec et acheminées par courriel à un journaliste de cette même station. C’est ce dernier qui a porté plainte à la police. C’est la raison pour laquelle M. Mitchell fait présentement face à des accusations dans le district judiciaire de Québec. Rappelons que Robert Mitchell avait rédigé, sur sa page Facebook, une lettre où on pouvait clairement y lire les menaces de mort faites à l’endroit du premier ministre.